"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

mardi 8 mars 2011

Embrasser, oui. Mais combien de fois ?



A l’occasion d’un petit séjour dans le département de l’Hérault, je me heurte à une habitude locale : ici, quand on se fait la bise, c’est en trois fois. A Paris, c’est deux fois. En réalité, les coutumes dans ce domaine sont très diverses, selon les régions. J’ai fait une petite recherche et j’ai découvert quelques informations sur ce sujet minuscule mais amusant.
Voici ce que dit par exemple «Wikipedia» à propos du baiser sur la joue :
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Dans la culture occidentale, c'est le plus souvent un signe d'affection.
Entre gens qui partagent une relation proche, le baiser est donné comme un accueil ou un départ, s'embrassant l'un l'autre sur la joue (ou près d'elle dans l'air, pendant que les joues se touchent) ; on parle alors de « bises », et leur nombre varie selon les régions :
Dans l'Est de la France et en Provence, on pratique 2 bises en commençant généralement par la joue gauche.

Dans la majorité de la France, on pratique 2 bises, en commençant généralement par la joue droite.

Dans la région de Brest, il est de coutume de ne faire qu'une bise.
Dans le Massif-Central, les départements de la Drôme, l'Hérault, le Gard, le Vaucluse et les Hautes-Alpes on pratique généralement 3 bises.

En Poitou on pratique généralement une seule bise.

Au Québec on pratique généralement 2 ou 3 bises en commençant par la joue droite.

Dans le Bassin Parisien, la Normandie, la Champagne, le Centre et les Pays de Loire, on pratique 2 ou 4 bises, en commençant généralement par la joue droite.

Au Luxembourg et en Suisse Romande on pratique généralement 3 bises.

En Belgique francophone, on pratique généralement une seule bise mais le nombre varie également selon l'endroit. Ainsi, par exemple, «à Charleroi, c'est trois, à Tournai, c'est quatre, à Namur, c'est deux.»

En Serbie, le nombre de bises doit être impair. La seule exception est lors des événements tristes, notamment les funérailles, où le nombre de baisers est alors pair.

Des familiers peuvent embrasser des enfants pour les réconforter ou leur montrer de l'affection, et inversement. On s'embrasse sous le gui lors du nouvel an, et quelqu'un qui reçoit des cadeaux peut remercier en faisant la bise.

On peut aussi donner un baiser sur la joue en signe d'amour familial.

En France et en Belgique francophone, tout comme dans certaines cultures d'Europe de l'Est, du Sud ou du Moyen-Orient, deux hommes peuvent s'embrasser en signe de salut, principalement dans le cadre d'une parenté, d'une amitié ou entre jeunes. 


Dans beaucoup d'autres pays, le baiser sur la joue n'est pas courant, même entre deux femmes, ou entre un homme et une femme. Pour les moments importants, l'embrassade est alors remplacée par une intense accolade. Pour les moments plus détendus, l'habitude de se tenir par la main, ou bras-dessus-bras-dessous, peut remplacer cette marque de respect et/ou d'attachement (ce qui éventuellement contraste avec l'habitude des sociétés occidentales où l'acte de se donner la main peut être bien plus chargé que l'acte d'embrasser).
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Ajoutons que les députés français n’ont pas le droit de s’embrasser sur la joue (ni ailleurs !) dans les locaux de l’Assemblée Nationale : c’est interdit par le règlement et les huissiers le font respecter rigoureusement.
A propos de la répartition géographique du nombre de bises sur la joue, il existe un site spécialisé pourvu d’une carte interactive. Vous y accéderez en cliquant ici.
ANYHOW vous embrasse, 1, 2, 3 ou 4 fois, selon le lieu où vous lisez ces lignes.