dimanche 21 octobre 2007
Rappel à la décence pour certains profs bornés
Il faut saluer ici la formidable habileté politique de Nicolas Sarkozy : il parvient à subtiliser à un Parti Communiste exsangue son icône absolue : Guy Môquet.
Fils d'un député communiste emprisonné par Daladier pendant "la drôle de guerre", le jeune Guy Môquet se révèle un militant communiste exalté.
Pour faire honneur à son père, le jeune Guy distribue des tracts dans la ligne officielle communiste, celle du pacte germano-soviétique : dénonciation de l'impérialisme et des puissances d'argent.
L'Allemagne occupe déjà la France mais Guy Môquet n'est pas en résistance, juste en protestation, fidèle à l'idéal communiste de papa.
Elève du lycée Carnot (dans le 17ème arrondisssement où il réside), il est interpellé par la police de Vichy en octobre 1940. L'interpellation se déroule à la gare de l'Est. Il n'a que 16 ans. La justice française l'acquitte.
Il est néanmoins maintenu en détention et transféré vers la camp de Châteaubriant, entre Nantes et Rennes.
En octobre 1941, un officier supérieur allemand est abattu dans le centre de Nantes, près de la cathédrale, par un commando de trois activistes communistes.
Hitler est très énervé (c'est dans sa nature, l'Histoire l'a démontré). Hitler exige, en représailles, l'exécution immédiate de 50 communistes français.
C'est Vichy qui fera le tri, par l'intermédiaire de son ministre de l'intérieur, Pierre Pucheu.
Finalement, les représailles allemandes (avec l'aimable collaboration des autorités françaises) ne feront que 48 morts, dont 27 dans le camp de Châteaubriant. Les autre mourront à Nantes et au Mont Valérien.
Dans ce camp de Châteaubriant, la plus jeune victime est Guy Môquet. Il fait preuve d'un grand courage, d'une parfaite dignité. Il a alors 17 ans et demi. Avant de mourir, il laisse une lettre magnifique adressée à sa famille et principalement à sa mère.
Cette lettre est le document proposé à la jeunesse de 2007 dans les écoles.
Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime.
Guy
Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !
C'est donc cette lettre que Nicolas Sarkozy demande aux enseignants de lire ce lundi devant leurs élèves.
Est-ce trop demander ? Le sacrifice du jeune Guy est-il à ce point méprisable ? Les enseignants (gangrenés par la gauche bien-pensante) sont-ils à ce point révulsés de devoir, à la demande d'un président de droite, exalter une figure du Panthéon communiste ?
N'oublions pas que c'est le Général De Gaulle qui, le premier, a rendu hommage à Guy Môquet à la Libération en le citant à "l'ordre de la Nation".
C'est encore De Gaulle, en 1946, qui a demandé que l'on donne, dans le 17ème arrondissement, le nom de "Guy Môquet" à une station de métro, toute proche du domicile de la famille du militant communiste exécuté par les nazis.
Pourquoi faudrait-il s'offusquer de voir Nicolas Sarkozy demander aux profs (principalement de gauche) de saluer la mémoire de ce jeune communiste, mort sous les balles allemandes, vers 16 heures, un 22 octobre ? C'était en 1941.
Il est vrai que, depuis cette époque, l'obscurantisme idéologique du corps enseignant français a fait des progrès fulgurants. Fulgurants de bêtise.
Salut, tu as opté pour blogger après ublog. Question : qu'est-ce que va devenir ton ancien blog (notes et commentaires ?). Si tu veux les conserver (simplement pour ne pas oublier), tu peux exporter ton blog au format MT (aller dans l'admin d'ublog >> outils >> exporter vers une autre plateforme >> clic-droit "enregistrer sous" en cliquant sur "ce fichier".
RépondreSupprimerUne fois que tu as ton archive, tu t'ouvres un blog sur www.karmaos.com, qui te permettra de tout ré-importer.
Tu n'es absolument pas obligé de continuer ton blog www.karmaos.com, mais au moins tu conservera une trace de ton premier blog quelque part.
"ben, moha, j'y vérais un cèrtaine naiveté dans l'attitude de ce jeune activiste croyant en je ne sais quelle honètetè ,venant des communistes ou de je ne sais qui ,car dèrière ces propagandes, ne se cachent'il pas d'autre objèctifs cachés aux peuplade primitives de l'époque,de l'europe ,du monde ?
RépondreSupprimerde mon point de vue, les civiles n'avaient pas d'int"rets dans cette guerre qui etait crée(montée ) contre eux et leurs intérets :->
le bon et chaud chacun pour soi semble répondre au mieux aux appèles de langues de bois en "chaine massives "(chène ) ,poil aux piéds ;-)
ces commèrces de dupe ne devraient'il pas etre un peu plus expliqué (développés )tel qu'ils sont en réalité , au lieux d'embrouiller les jeunes ? "
c'est l'avis d'un chouka