Carla, reine de la promo.
Lundi dernier, au Palais de l'Elysée, à la sortie du dernier conseil des ministres avant les vacances, Carla Bruni a distribué son disque en le dédicaçant aux membres du gouvernement de son mari. On l'a vue aussi, photographiée sur les toits de l'Elysée, dans le magazine américain "Vanity Fair" où elle figure en couverture. Les toits de l'Elysée, je croyais que c'était un endroit public et républicain. S'agit-il d'un décor dont peut disposer une chanteuse, fût-elle l'épouse du chef de l'Etat ? Confusion des genres ?
La plus belle avenue du Monde.
A l'occasion de l'arrivée du Tour de France cycliste il y a une dizaine de jours, les commentateurs n'ont cessé de dire que les Champs-Elysées étaient la "plus belle avenue du Monde". D'où vient cette affirmation péremptoire, répétée à l'infini ? Quand le grand concours mondial des avenues s'est-il déroulé ? Qui était dans le jury ? Les Champs-Elysées, c'est tout droit, c'est banal, ça commence sur une place où l'échafaud révolutionnaire a jadis sectionné de nombreuses nuques et ça débouche sur un monument militaire. Sympa comme ambiance ! Et maintenant, c'est très mal fréquenté, plus très élégant. De moins en moins de cinémas, de plus en plus de boutiques à fringues, de restos rapides ('fast-food'). "La plus belle avenue du Monde", vous en êtes sûr ?
Paris au mois d'Août.
Aznavour l'a chanté avec lyrisme. Et pourtant, c'est sinistre. Il fait gris. Il pleuviote. Des touristes en short déambulent en brandissant un plan chiffonné de la ville. Le reste du peuple français s'agglutine sur les autoroutes, direction le Sud, en pompant une essence dispendieuse. La France s'arrête. La capitale est comateuse.
Sur la plus belle avenue du Monde : les Champs Elysées sont devenus quelconque et depuis longtemps.
RépondreSupprimerUne station de métro reflète le déclin de cette avenue, il s'agit de la station Franklin-Roosevelt sur le ligne 9. Cette station avait été conçue pour les commerçants des Champs Elysées avec des petites vitrines. Dans le temps toutes ces petites vitrines présentaient les produits des commerçants, aujourd'hui toutes ces vitrines sont grises vides, curieusement à l'exception d'une ou deux.
Il ne s'agit pas d'être nostalgique mais de constater que que le métro est un miroir de Paris.