dimanche 28 septembre 2008

Bye bye, Bob. Et autres considérations disparates.


Ouf ! Pincez-moi, je rêve ! Robert Ménard quitte la direction de "Reporters sans frontières" dont il s'était pourtant auto-proclamé "secrétaire général à vie".

Il veut faire autre chose, peut-être de la politique ! Sacré Bob ! Inusable et toujours présomptueux. Il y a loin de la coupe au lèvres. Encore faudrait-il que l'énergumène soit élu quelque part.

Savourons donc l'instant présent : l'agitateur illégitime, l'usurpateur dangereux, va enfin cesser de nuire. Les dégâts qu'il a commis pendant 23 années d'activisme bien-pensant sont considérables. Je pense notamment aux relations franco-chinoises. L'agit-prop genre boy-scout de Ménard contre les Jeux de Pékin a été dommageable pour la France mais totalement vaine dans ses effets : les Jeux se sont parfaitement déroulés et personne n'a entendu les pétards mouillés de RSF, groupuscule krypto-trotskiste malfaisant. Exit Robert, bon débarras.

Dans le même genre, peut-on imaginer maintenant que José Bové entre au conseil d'administration de Monsanto ? Je crois que, là, j'en demande trop.

Alors puisque je suis sur le terrain de l'écologie (Bové est sur celui du terrorisme), je vous livre maintenant mon indignation dominicale.

La formule 1, c'est déjà une activité passablement ridicule. Ils appellent ça du sport. Ça fait du bruit, ça consomme pour rien des hectolitres de carburant. Mais dans le genre absurde, la formule 1 a innové dans les grandes largeurs aujourd'hui.

Le Grand Prix de Singapour a eu lieu en nocturne. C'est une première. Les voitures de formule 1 n'ont pas de phares. Alors, on a puissamment éclairé le circuit avec une impressionnante batterie de projecteurs. Beaucoup d'électricité gaspillée pour que le public (et surtout les téléspectateurs) puissent voir des bolides ultra-gourmands engloutir des litres et des litres d'essence.

Qu'on ne vienne plus désormais m'emmerder avec le Grenelle de l'Environnement !

Et puisque c'est décidemment mon jour de bonté, je dis rapidement quelques mots sur un film français. Oui, je fais une rechute, une nouvelle exception dans ma détestation coutumière. Je veux parler brièvement du film "Entre les murs" de Laurent Cantet (vous savez forcément de quoi il s'agit : la vie d'une classe de collège dans un quartier difficile).

Palme d'Or à Cannes, critique unanime. Eh bien, franchement, c'est justifié. Excellent film qui fait peur : si c'est ça l'école d'aujourd'hui en France, on n'est pas sortis de l'auberge !

A bon entendeur ! Et sans rancune, Robert….

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Tiens, en appendice, ce bon mot entendu ce soir sur le chaîne "Paris-Première" : "La télévision n'est pas un art, c'est juste un meuble".

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