"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

lundi 10 mars 2008

Fabius se penche sur la misère chez les pauvres.


Il faut parfois une bonne soirée électorale à la télé pour établir quelques vérités premières.



Hier soir, sur TF1 dès 20 heures, trônait l'inénarrable Laurent Fabius. Il fut jadis "le plus jeune premier ministre de la France". Fabius, dès qu'il voit de la lumière dans une station de télé, il se pointe, il s'installe et il pavane.



Il n'a pas changé, Fafa : toujours aussi chauve, toujours aussi fin dans l'analyse.



Voici ce qu'il a dit (sans rire) sur TF1 hier : "Il y a de la misère chez les gens très pauvres". Ben oui, Fafa, la misère c'est souvent chez les pauvres. C'est comme ça. Et chez les "très" pauvres, c'est encore plus miséreux.



Appréciez au passage, dans la bouche de Fabius, cette expression : "les gens". C'est qui "les gens" ? Les gens, c'est tout le monde ou presque, sauf Fabius. Il n'est pas dans "les gens", Fabius.



Il est juste représentant des "gens". Représentant "socialiste", comme chacun sait.



"Il y a de la misère chez les gens très pauvres". Il s'y connaît Fabius, pour s'exprimer avec une telle magnanimité.



Fabius, fils d'antiquaire de luxe, réfléchit à "la misère" dans le salon de son appartement cossu, face au Panthéon.



Il est toujours préférable d'avoir un grand recul pour apprécier une situation sociale.



Fabius, c'est le champion de France du recul.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Anyhow cela fait longtemps que vous n'êtes allé diner chez Fabuis il n'habite plus face au Panthéon.