Ça fait plaisir de recevoir un livre en cadeau, transmis par un proche qui souhaite vous faire partager son plaisir. C’est facile, surtout si le plaisir se révèle mutuel.
C’est beaucoup plus compliqué quand c’est l’auteur lui-même qui vous le fait parvenir.
C’est infiniment plus périlleux quand vous connaissez personnellement le plumitif, qu’il soit ami, familier ou simple connaissance.
L’ouvrage est alors souvent accompagné d’une dédicace personnalisée. Cette délicate attention se veut obligeante.
Et elle l’est, car elle vous oblige à ouvrir l’ouvrage avec précaution. Vous devrez ensuite, sans trop tarder (cela semblerait inconvenant et désinvolte) vous manifester pour confirmer que vous avez effectivement lu le volume en question.
Vous vous tortillerez pour forger un commentaire à destination du littérateur. Vous chercherez à être sincère, original et pertinent, même si le bouquin vous est tombé des mains. Il faut vraiment être très intime pour oser dire : « ton machin, quelle purge ! »
Tel est mon tourment : j’ai devant moi trois livres qui m’ont été envoyés cette semaine par leur auteur respectif. Je les connais tous les trois personnellement, à des titres divers.
Je vais les lire. Pour le reste, j’aviserai.
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