Le droit de grève, infiniment respectable, s’applique aux travailleurs, aux salariés, à tous ceux qui protestent contre leur patron, leurs chefs, leurs salaires, leurs conditions de travail et, actuellement, à propos des retraites.
Mais les lycéens n’entrent pas dans ces catégories. Un adolescent inquiet pour sa retraite, d’où sort cette fiction ?
Les lycéens sont des jeunes gens et des jeunes filles, pour la plupart mineurs, qui sont dans des établissements scolaires pour étudier.
Ils sont généralement dans des lycées publics financés par le contribuable. Même dans le privé, l’argent des impôts participe largement à la scolarité de cette jeunesse. Si un lycéen n’est pas en classe et va faire le zouave sous une bannière de la CGT ou du PS, il dilapide l’argent public.
Le lycéen a la chance de bénéficier d’un enseignement. Il doit en profiter. Le lycéen qui bloque la grille de son établissement et qui terrorise ses camarades qui veulent aller en cours, ce lycéen est un délinquant.
Le droit de grève n’a aucune valeur ni aucun sens pour les lycéens. L’existence même de «syndicats de lycéens» est une aberration.
Jusqu’à 16 ans, en France, la scolarité est gratuite et, surtout, obligatoire. Oui, j’ai bien dit : obligatoire.
Les gamines et les gamins qui baguenaudent sur le pavé avec des slogans incertains et des banderoles truffées de fautes d’orthographes sont priés de regagner immédiatement leur salle de classe.
Sinon, je me fâche.
2 commentaires:
Vous savez bien que les raisons de ces mouvements sont multiples et que l'objet principal de toute lea contestation est notre Gigantesque Président.
Quelle erreur politique d'avoir gardé Eric Woerth comme ministre du travail.
En France, après quelques tentatives sous la Révolution française puis après la Révolution de 1848, l'instruction obligatoire est instituée par la loi du 28 mars 1882 c'est la loi Ferry .
L’instruction primaire devient alors obligatoire . Elle peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou privées, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute autre personne qu’il aura choisie.
Et , il est vrai (mon entourage en est la preuve), que de nombreux de lycéens ne sont pas clairement au courant. Personnellement, j'ai dilapidé l'argent du service public et du contribuable. Autrement dit, j'ai bloqué et manifesté. Mais, je précise, au nom d'autres lycéens muni de conscience politique, ce n'est pas seulement au nom de ces retraites et acquis sociaux que nous marchons dans la rue (ou pour sécher les cours), mais également pour crier notre mécontentement envers la politique menée par le gouvernement (voir par solidarité).
Mais bon, vous avez raison, je ne parle que d'une minorité là.
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