La pénible manipulation des énergumènes du groupuscule "Droit au Logement" (DAL) continue de plus belle.
Ces gauchistes lourdingues organisent régulièrement des opérations "commando" où sont enrôlés, comme les boucliers humains au service d'une cause incertaine, de pauvres clandestins sans défense.
Le résultat est garanti, comme l'application de la loi républicaine : les femmes africaines mal logées qui avaient entrepris depuis un mois d'occuper la rue de la Banque, au centre de Paris, ont été à nouveau évacuées par la police aujourd'hui.
Vous allez dire ci-dessous comment l'Agence France Presse relate les événements du jour. Pour comprendre la situation, il faut savoir que l'Agence France Presse (AFP) a son siège dans le même quartier, celui de la Bourse.
La rue de la Banque, c'est au pied de l'immeuble de l'AFP (Paris, 2ème arrondissement). La proximité est parfois un miroir déformant.
Ceci pour vous dire, d'une autre manière, que la première agence de presse française n'a pas beaucoup de recul.
Mais voici donc la prose produite par l'AFP sur l'histoire du jour dans la Rue de la Banque.
Lors de cette évacuation, trois de ces femmes ont été légèrement blessées et conduites à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, l'une souffrant au poignet, une autre à la cheville et une dernière ayant été victime d'une crise d'épilepsie, selon la police.
Les blessures ont eu lieu "dans la bousculade mais les victimes n'ont pas été poussées" par les policiers et gendarmes mobiles, a assuré le porte-parole.
Ces femmes, certaines accompagnées d'enfants en bas âge, venaient de passer la nuit sur le trottoir, à l'endroit même où la police avait évacué la veille leur campement de tentes dressées depuis un mois sous les fenêtres de l'auto-proclamé "ministère de la crise du logement", un immeuble squatté du deuxième arrondissement.
La police a ensuite bloqué l'accès à cette portion de rue, interdisant du même coup l'accès à l'immeuble, tandis que les mal-logées recevaient la visite des actrices Josiane Balasko et Emmanuelle Béart, venues apporter leur soutien.
"C'est épouvantable, ils sont exploités... Ce sont des gens qui n'ont plus rien à perdre...Ils sont en hébergement, en foyer, dans des hôtels qui sont des marchands de sommeil déguisés et ils veulent pouvoir vivre décemment", a déclaré à la presse Josiane Balasko.
"Quelles sont les séquelles à long terme sur la scolarité de leurs enfants ? sur la possibilité pour ces femmes de continuer à travailler car elles ont toutes des papiers et elles travaillent ?", a dit Emmanuelle Béart, favorable aux réquisitions d'immeubles vacants.
La veille, c'étaient Gérard Depardieu, Guy Bedos et Richard Bohringer qui étaient venus montrer leur solidarité, ce qui a amené Christine Boutin, (Logement, Ville), a assuré dans un communiqué qu'elle ne se laisserait "influencer par aucune gesticulation médiatique, surtout lorsqu'elles émanent de personnalités très estimables dans leur métier mais totalement incompétentes sur les questions du logement".
Elle s'est dite "déterminée à ne pas tolérer que des campements (de mal-logés) s'installent dans Paris" et a affirmé qu'elle attendait toujours de la part de l'association Droit au Logement (Dal), qui soutient activement ces femmes, une liste de noms des familles "jugées comme prioritaires pour le logement selon les critères de la (future) loi sur le Droit au logement opposable" (dalo).
Cette liste devait être remise le lundi 28 octobre mais Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Dal, a expliqué à l'AFP qu'il n'entendait la remettre que si toutes les familles étaient assurées d'un logement et pas seulement celles se trouvant dans "une situation épouvantable".
Choisissant le 1er novembre, premier jour de la trêve hivernale pour les expulsions de locataires, une autre association, le Comité Actions Logement (Cal), a voulu ouvrir un nouveau front en installant une centaine de mal-logés place de Stalingrad, dans le nord-est de Paris.
L'AFP, c'est une entreprise bizarre. Cette dépêche AFP d'aujourd'hui sur la rue de Banque est un immense mensonge.
L'AFP raconte n'importe quoi. Elle est saisie par l'émotion. C'est l'inconvénient de la proximité. La Rue de la Banque est une rue qui est bien trop proche du siège de l'AFP. Comment en parler avec sérénité ?
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