"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

jeudi 10 janvier 2008

En vrac, un jeudi soir...

Les otages en Colombie. Je m'en fous totalement. Spécialement d'Ingrid Bétancourt. Tant mieux si elle est libérée, comme les 3000 autres personnes détenues par la guérilla des FARC. Mais, globalement, je m'en contrefiche.



Les OGM, mascarade obscurantiste. Sarkozy donne des gages au pénible agitateur José Bové. C'est ça la "rupture" ? La France s'apprête malheureusement à geler les cultures transgéniques sur son sol en brandissant un prétendu "principe de précaution", sans pouvoir pour autant fournir la moindre preuve scientifique d'une quelconque nocivité de ce procédé adopté et utilisé avec succès partout dans le monde. Oui, c'est donc ça la rupture et c'est une connerie.



Carla Bruni. Elle a l'air de mettre en joie le président. Il se trouve que je la connais personnellement, un tout petit peu. Mais oui. Elle est venue chez moi un soir, accompagnée d'un autre homme (beaucoup plus sexy). Elle n'était pas annoncée. Elle était arrivée par hasard, invitée par un copain de copain, de loin en loin. Elle est repartie assez vite avec son compagnon de l'époque. Belle femme intéressante. Le président est le roi du mauvais goût. Mais pas pour tout.



Indécrottable cinéma français. J'ai vu en projection privée (ben oui, quoi, c'est une erreur !) le nouveau film de Cédric Klapisch, l'un des réalisateurs préférés de "Télérama" et des "Inrockuptibles". Ce machin très lourdingue s'appelle "Paris". Planquez vous : ça sort en février et c'est une grosse daube comme les aime la critique française. Comme son nom l'indique, ça se passe à Paris. On voit bien la ville figée, empesée, ennuyeuse. De ce côté-là, le portrait est réussi. Il y a en outre une foultitude de personnages incarnés par des tas d'acteurs qui cabotinent à qui-mieux-mieux : Dupontel, Luchini, Binoche, Duris, etc. Il est question de la mort, de la maladie, de l'amour et de tous ces trucs-là. Les personnages se croisent et s'entrecroisent sans forcément se connaître et se rencontrer. Dans le jargon d'Hollywood, c'est un film "choral". Sauf qu'un film "choral" éblouissant, c'est par exemple "Short Cuts" (1993), réalisé par Robert Altman. Et Cédric Klapisch, désolé de le dire, n'est pas, mais alors pas du tout, Robert Altman.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Tout à fait d'accord avec vous en ce qui concerne Ingrid Betancourt.
C'est bien De Gaulle qui disait que les Français étaient des veaux ??

Anonyme a dit…

c'est bien la première fois que je désapprouve et deteste du début à la fin un billet sur votre blog depuis 18 mois de lecture.

Anonyme a dit…

Pourquoi ai-je envie de vomir à vous lire ?

Dommage : j'aimais bien ce que vous faisiez. Je vous laisse en compagnie de vos amis objectifs, les FARC, ces dingues qui osent se prétendre révolutionnaires et qui le sont surement autant que l'ont été avant eux les Khmers rouges et les nazis. Bon vent.