Sur Radio Classique, j’entends pérorer l’accordéoniste Richard Galliano. Mazette, ce monsieur se prend pour un Rostropovitch du piano à bretelles ! On n’entend plus que lui en ce moment...
Galliano dézingue d’un coup de griffe furtif le brave violoniste André Rieu. Rieu fait de la soupe mais ne pète pas plus haut que le trou de son cul.
Galliano, au contraire, plastronne et se pavane.
Il suffit malheureusement d’écouter quelques mesures de son dernier disque (chez Deutsche Grammophon, rien que ça !) pour être plongé dans une profonde consternation.
Richard Galliano ne se refuse rien : il s’est attaqué à Bach. Dans cette attaque surprise, Bach est victime d’un sauvage assassinat qu’aucun tribunal ne pourrait juger. En toute simplicité, Galliano a fait des «arrangements» de la musique de Bach pour son accordéon. C’est un supplice, un sommet de vulgarité.
Monsieur Galliano, je vous en supplie, n’arrangez pas Bach. C'est au dessus de vos forces, ça n'arrange rien, ça me dérange.
Et s’il était possible à l’avenir, sur Radio Classique, de ne plus entendre cet énergumène, ce serait bien. Au moins aux heures où j’écoute. Je vous les communiquerai. Merci d’avance.
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