Incorrigiblement maladroits, les Américains.
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Les gentils et les méchants. Les cow-boys et les Indiens. On n’en sort pas.
Une fois encore, l’Amérique blanche, même présidée par un noir, va chercher ses références dans l’histoire de sa conquête sanglante du continent.
Les Européens en débarquant en Amérique du Nord ont perpétré en moins de deux siècles un génocide des populations indigènes, exterminées à 95% par la maladie, les mauvais traitements et les guerres.
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Géronimo, après de nombreux combats, s’était rendu. Il avait cru aux promesses du gouvernement des Etats-Unis. Comme tous les Indiens, il a été berné. Aucun des 400 traités signés avec les tribus indiennes n’a jamais été respecté par les Etats-Unis.
On peut comprendre que les Américains se félicitent d’être débarrassés de Ben Laden. Mais il est franchement inconvenant d’aller chercher le nom du plus célèbre guerrier apache pour désigner l’homme à abattre, responsable des attentats du 11 septembre.
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